Enaïde est noble, mais elle se transforme en voleuse à la tire ou en serveuse d’auberge les jours où elle parvient à s’éclipser de son manoir, une cage dorée dans laquelle son tuteur, Velnias, la maintient captive, et de laquelle elle essaie de s’échapper. Un jour, profitant d’un festival pour s’approprier quelques bourses d’aristocrates sur son passage, l’un d’eux, qui ne peut se permettre de perdre ce que la sienne renferme, se rend compte qu’il a été pillé. Enaïde ne perd pas pour autant de vue sa quête de liberté, jusqu’à la veille de son départ où, pour la première fois de sa vie, alors dénuée de rêves et de cauchemars, elle discerne de minuscules astres mouvants dans le creux de ses paupières. Dès le réveil qui s’ensuit, son monde, ses connaissances et ses plans se voient bouleversés.