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Imad BOUGUENNA (2016 MMO), Associate registration and identity management officer - UNHCR

Quel a été ton parcours avant d’entrer à Sciences Po ?

Originaire du Sud-Ouest de la France, j’ai obtenu un Bac S au lycée de Mont-Marsan. Par la suite, j’ai intégré une prépa Hypocagne et cagne durant deux ans. J’y ai appris la rigueur et le travail. Un peu plus sûre de mes choix d’orientation professionnel, je me lance dans une licence en droit, en sciences politique et en histoire à l’Université de Toulouse.

Les langues c’est un super avantage. C’est une porte d’entrée et ça te permet d’apprendre tellement de choses sur le terrain ! Tu vas pouvoir interagir avec certains acteurs dans leur langue maternelle.

C’est ainsi que l’été 2013, à la fin de ma licence, je m’envole pour l’Egypte pour trois mois. A l’Institut Français, je m’essaye alors à l’arabe.

Par la suite, j’ai eu envie de faire un an de master général avant de me spécialiser dans un domaine. De même, j’avais cette volonté d’étudier un an dans un pays anglophone afin de perfectionner mon anglais, et cette curiosité de découvrir un autre système éducatif, qui diffère de celui en France. C’est pourquoi j’ai réalisé ma première année de Master en sciences politiques en Irlande. L’année d’après, je suis rentré en Master Mutation en Méditerranée et au Moyen-Orient à l’Institut d’Etudes Politique de Grenoble.

Comment se sont déroulées les deux années de formation à Sciences Po Grenoble et qu’en retiens-tu ?

J’ai beaucoup apprécié ces deux années de Master. Ça a été très complémentaire avec mon parcours précédent. Ce que j’ai trouvé génial dans ce master, c’est que chaque semestre était différent, et chaque cours orienté d’une façon originale. C’est comme si on avait un projecteur précis sur chaque thématique. La variété de ces projeteurs, c’est très important. Ce Master m’a permis de me construire conceptuellement, d’avoir l’esprit critique et surtout de découvrir quels étaient les régions et les enjeux qui me plaisaient le plus. En effet, avec la pluralité des zones géographiques et des points de vue exposés, le master MMO permet d’évaluer quels sont les thèmes qui t’intéressent le plus avec toutes les pistes qui s’ouvrent à toi.

Le fait qu’il y a deux semestres à l’étranger, c’est ce qui fait la différence entre une personne qui a beaucoup de connaissance sur le moyen orient et une personne qui a été sur le terrain. Ça concrétise les cours et augmente les perspectives mentales. D’autres possibilités s’ouvrent à nous, et c’est formidable.

Mon stage de fin d’étude, je l’ai effectué au Projet des Nations Unies Pour le Développement, à Tunis. Je n’ai pas particulièrement apprécié ce stage, mais ce n’est pas un souci car ça m’a aidé à me rediriger vers ce qui me plait plus. En effet, « ce que tu n’aimes pas te rapproche un peu de ce que tu aimes ». Moi, je conseille idéalement de faire plein de stages dans des domaines variés afin de savoir ce que tu peux aimer ou non.

Ton cursus scolaire t’a-t-il apporté les connaissances et les compétences requises pour effectuer ton emploi ?

En un sens oui. Les compétences de bases apprises à l’école, comme structurer sa pensée, organiser ses idées de manière cohérente et être synthétique sont les bases de mon travail. On a une situation, on l’analyse, et on agit.

Le mémoire, par exemple, m’a appris à prendre en compte plusieurs sources, une diversité de points de vue, afin d’aboutir à une vision globale d’une problématique ! L’ouverture d’esprit s’apprend aussi à l’école.

Bien sûr il y a quand même un écart entre le savoir-faire du terrain et ce que tu apprends lors des études.

Mais à partir du moment où tu as construit une base solide de réflexion, tu sauras t’adapter.

Après, il ne faut pas oublier aussi que ce que tu apprends à l’école c’est une bonne base, certes. Mais c’est une goutte d’eau par rapport à tout ce que tu vas apprendre plus tard. Je pense que ça permet de relativiser de tous ces choix cornéliens qu’on a à faire durant les études.

Il ne faut pas avoir peur, il y a pleins de manière de continuer à évoluer changer. Le courant te porte d’un manier ou d’une autre dans une direction ou une autre.

Aujourd’hui, comment t’épanouis-tu ?

Pour l’instant je suis content de ce que je fais et au sein du HCR.

Travailler pour les réfugiés, c’est une cause que je trouve vraiment noble.

Après 6 ans de terrain en Libye, au Niger, en Tunisie ou encore au Maroc, je travaille depuis quelques mois au siège à Copenhague. C’est différent de ce que j’ai pu connaitre avant de par la distance avec le terrain notamment. C’est beaucoup plus global, j’apprends des choses sur chaque opération du HCR. Je développe des compétences différentes, qui demandent plus de créativité et de liberté. Toutefois mon impact sur les personnes n’est plus direct.

Ce qui est important, c’est d’évoluer dans son travail. De saisir les opportunités qui s’offrent à nous. Finalement, tu vas t’éloigner de ce que tu avais imaginé en sortant de l’école, et c’est génial. L’avenir n’est jamais figé. Il faut se laisser porter.

Portrait réalisé par Sarah MARTIN, étudiante
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26/01/2023

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