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Jean-Luc NEVACHE (1980 PS) a été élu Président du Conseil d'Administration le 5 décembre 2018.
Nous publions ci-dessous le portrait qui lui a été consacré le 28/04/2015 et publié dans le volume II de 100 portraits de diplômés.
Depuis ce portait, Jean-Luc NEVACHE a exercé d'autres missions, en cabinets ministériels notamment. Il est aujourd'hui Conseiller d'Etat.
Un portait actualisé sera publié prochainement.

 

« Coordonnateur national de la réforme des services déconcentrés de l’Etat auprès du Premier ministre »

 

Jean-Luc NEVACHE
Coordonnateur national de la réforme des services déconcentrés de l’Etat auprès du Premier ministre.
Section PS (1980).

Entretien avec Angelo LUSARDI, étudiant en M2 Carrières Publiques à Sciences Po Grenoble.

À la sortie de Sciences Po Grenoble, Jean-Luc Névache a connu de nombreuses responsabilités que ce soit en cabinet ministériel ou dans le corps préfectoral.
Ainsi, pour l’association des diplômés de Sciences Po Grenoble, il revient sur son parcours à Sciences Po Grenoble et sur ses différentes expériences au sein de l’administration d’Etat avec un regard critique et passionné par la volonté de servir l’intérêt général.


Questions sur votre parcours à Sciences Po Grenoble

A.L: Pourquoi avoir décidé d’intégrer Sciences Po Grenoble ?

J-L.N: Je suis grenoblois et j'ai réalisé mes études au lycée E. Mounier où j'ai obtenu un bac ES. Je n'étais pas parmi les meilleurs.

À l'époque, on pouvait rentrer en première année à la fois à Sciences Po Grenoble et en droit, ce que j'ai décidé de faire. La scolarité à Sciences Po se faisait en trois ans.

Après avoir obtenu mon diplôme de Sciences po, j'ai fait une première année de Prep'ENA en terminant ma maîtrise en droit : j'ai tenté l'ENA que j'ai raté.

J'ai alors décidé de faire une deuxième année de Prep'ENA au cours de laquelle j'ai passé une dizaine de concours administratifs en tout genre (commissaire de police, IRA...). Je n'en ai réussi qu'un seul, celui d'attaché d'administration centrale. Ensuite, j'ai réalisé mon année de service national en Outre-Mer à la Préfecture de Cayenne.

Et je suis entré au Ministère de l'outre-mer.

A.L: Si vous aviez un moment, un souvenir à garder de votre formation, lequel choisiriez-vous ?

J-L.N: À Sciences Po Grenoble, j'ai choisi d'intégrer en deuxième année la sous-section politique à l'intérieur même de la section politique sociale. Cette seconde année m’a le plus frappé.

J'ai de très bons souvenirs des cours de droit administratif du professeur Gustave Peyser. Je garde aussi d'excellents souvenirs des cours du professeur de Sciences Politiques et ancien directeur de l'école, Yves Schemeil et des formidables cours d’histoire de la révolution russe par Pierre Boué.

A.L: Grâce à votre expérience professionnelle, que conseilleriez-vous aux étudiants ?

J-L.N: On met plus de temps à percer si l'on a été un étudiant moyen. Mais, au fond aucun échec n’est irrémédiable : je suis devenu Préfet. Il faut savoir monter dans les trains qui passent.
Je connais des gens très brillants qui se sont révélés inadaptés au monde du travail en raison d'une insuffisante compréhension de l’environnement dans lequel ils évoluaient. Cela peut s'expliquer par un caractère trop abstrait, trop technique.

On peut se révéler un excellent professionnel sans avoir été un élève brillant. Ce ne sont pas exactement les mêmes qualités. Le monde professionnel demande une capacité à intégrer de l'expérience.

A.L. : Avez-vous décidé de passer l’ENA ?

J-L.N: J'ai tenté trois fois l'ENA, deux fois en prep'ENA dont la seconde en étant admissible. Enfin, j'ai passé une troisième fois l'ENA en externe et j'ai alors terminé premier sur la liste complémentaire. Echec cuisant dont on se remet très bien.


Questions sur votre parcours administratif

A.L: Pourriez-vous nous décrire brièvement vos actions, votre bilan en tant que Délégué Interministériel à la Sécurité Routière ?

J-L.N: C'est le métier que j'ai aimé le plus ; peut-être parce que le critère d'évaluation c'est le nombre de vies que vous sauvez durant l'année.

Tout le monde est conducteur ce qui signifie que tout le monde a son avis à donner et se considère expert. Il y a donc beaucoup de pédagogie et d'actions à mener. Cette fonction me procurait une grande liberté de parole. J'ai promu l'obligation de détenir un éthylotest (à un euro) dans son véhicule. La France a un taux d’accidentalité dû à l’alcool qui est le double de ses voisins. Il faut développer l’idée selon laquelle on a une responsabilité de laisser partir quelqu'un qui a bu. L'éthylotest antidémarrage au Canada a de très bons résultats par exemple. Pourquoi ne pas mettre à ses frais un éthylotest anti démarrage. Cela représenterait environ 80 000 véhicules équipés donc 800 véhicules par département.

Au niveau des accidents routiers, 75% sont des hommes alors que les hommes et les femmes conduisent le même nombre de km dans l'année. Il faut donner la parole aux femmes, car un nombre important d’entre elles ont peur en voiture avec leur conjoint et pourraient influencer leur comportement.

A.L : Selon le Ministre de l’Intérieur, le taux de mortalité a augmenté de 5% à la fin de l’année 2014. Comment expliquez-vous cette hausse et quelles actions peuvent être apportées pour réduire le taux de mortalité en particulier des conducteurs de deux-roues ?

J-L.N: Le taux de mortalité des conducteurs de deux-roues représente 2% de la circulation et 25% des morts. Les accidents mortels ont souvent lieux les samedis, les dimanches. Le trajet domicile-travail c'est un moment où les motards sont hyper attentifs. C'est quand on pense qu'il n’y a pas de danger que l’accident arrive. Sur les accidents de deux roues, le motard n’est responsable que dans un cas sur deux et tous les âges sont concernés. Les autres usagers sont responsables de près de 50% des accidents notamment en raison du manque de visibilité du motard. Il arrivera un moment où le pourcentage des décès en deux roues sera inacceptable socialement. Au Japon, à Tokyo il n’y a pas de deux roues, car les Japonais ont mis de telles surtaxes que personne ne se déplace en deux roues. Ils acceptent cette régulation.

Concernant les distracteurs (téléphone portable, SMS), il y a 10 ans c'était 0 mort alors qu'aujourd'hui c'est environ 400 morts. Ce n’est pas un problème de dextérité mais un problème d’attention par exemple quand vous téléphonez.

A.L : Il existe une autre préoccupation pour le ministère de l’Intérieur, les comportements déviants des chauffards qui par exemple jouent à des jeux vidéo du fait de la conduite automatique ?

En camion, il faut 10 heures pour traverser la France. Et c’est très difficile d’imposer ne pas avoir de discussion téléphonique au volant. D’autant plus, qu’aujourd'hui on a souvent l'existence d'un radar préventif qui informe par exemple de l'existence d'un véhicule situé devant dès lors que l’on freine. Il y a aussi un détecteur de panneaux qui lit et retranscrit la vitesse directement sur le tableau de bord du poids lourd.

Il existe un texte fondateur avec la convention de Vienne de 1954 qui définit les grandes règles en matière de circulation routière. Le conducteur est l’ultime responsable. Aujourd’hui, de plus en plus d’équipements sophistiqués au sein des véhicules s’éloignent de cette règle de la responsabilité ultime du conducteur.

Par exemple, l’ABS et les anticipateurs de sur-freinage sont des systèmes automatiques qui corrigent notre comportement de conduite. Ainsi, par exemple, le véhicule va freiner plus fort et il va faire plus que ce que vous lui demandez de faire. On n’est donc pas dans la convention de Vienne, mais dans l’esprit de la convention. Toutefois face à des voitures de plus en plus automatisées, une question fondamentale se pose : quelle est la part laissée à la responsabilité humaine et celle qui relève de la technologie.

Il existe des débats internationaux très importants sur ce sujet. Pour le moment, la France est favorable au maintien de la convention de Vienne contre une conception allant vers plus de transfert de responsabilité qui est plutôt le modèle promu par les pays Nordiques.

A.L : Lors de la pose de la première pierre de la future maison médicale du Val d'Argent-Nord, vous estimiez à ce sujet que les déserts médicaux sont aussi présents en banlieue. Que comptez-vous faire pour faire face à ce problème dans le Val d’Oise ?

J-L.N: Il faut promouvoir des modes d’exercices collectifs des médecins libéraux puisque de plus en plus de médecins ne veulent plus exercer de façon individuelle pour des raisons de mode de vie. En effet, le médecin conçoit son métier comme celui de cadres supérieurs, cela est d’ailleurs très sensible chez les femmes en raison de leur vie professionnelle et personnelle. Les médecins ne veulent plus de l’exercice solitaire, car ça ne correspond plus à leur formation et à leur vision du métier.

Ils veulent davantage discuter avec leurs confrères de la manière de prendre en compte les pathologies. Plusieurs maisons médicales pluridisciplinaires ont ainsi vues le jour ces dernières années comme le centre médical de Garge-les-Gonesse qui a été construit dans un centre commercial.

A.L: Partagez-vous l’avis de votre collègue, Nicole Klein, préfète des Hautes-Alpes, qui estime que la fonction de Préfet « c'est un métier assez solitaire, et beaucoup ressentent aujourd'hui le besoin de partager » d’où l’organisation d’une première réunion du « Club des préfets » par le préfet de la région Ile-de-France, Daniel Canepa ?

J-L.N: La solitude du chef dans la prise de décision est réelle puisqu’à la fin on décide et on assume seul. Le préfet a beau consulter et réfléchir collectivement : in fine il faut décider et cela ne se partage pas. En effet, il y a là une certaine solitude.

Mais cette décision ultime et solitaire, elle ne peut être prise utilement qu’après des échanges. Aujourd’hui, il faut être très à l’écoute des entreprises, des collectivités territoriales. Il ne faut pas se laisser enfermer dans un monde institutionnel. Ainsi, il est aussi intéressant d’entendre un chef d’entreprise de 20 employés qui rencontrent des difficultés concrètes au quotidien que les salariés de cette entreprise. De la même façon il est important d’écouter les élus mais aussi les administrateurs territoriaux au sein même des collectivités territoriales.

A.L : Ressentez-vous le « blues » évoqué par certains préfets ?

J-L.N: Pas du tout. Je n’ai aucun sentiment de blues, car j’aime ce que je fais. Notre pays a besoin de réformes : modernisation des institutions et de l’administration, développement économique dans le monde ouvert d’aujourd’hui, solidarité avec les plus fragiles.

Nous devons garder cette fonction et continuer à être dynamiseur puisqu’il nous appartient en tant que préfet d’impulser. Il faut des préfets dans l’action.

A.L: Comment expliquez-vous le fait qu’aucun gouvernement n'ai fait aussi peu appel aux préfets pour constituer les cabinets puisque les précédents gouvernements de droite ont fait appel à 15 d'entre eux et 34 sous-préfets ?

J-L.N: Il y a en effet peu de membres du corps préfectoral en cabinets ministériels aujourd’hui. C’est donc un vrai sujet de savoir pourquoi le corps préfectoral a une image de conservatisme ou une connotation politique.

Peut-être cela est-il dû au fait que des ministres de gauche ayant été élus locaux n’ont pas eu avec les représentants de l’Etat dans les départements des relations de proximité assez fortes.

A.L: Depuis 2007, deux tiers des préfets ne sont pas issus de l'ENA en raison du contexte d’ouverture du corps préfectoral à d’autres profils. Selon vous, l’ENA est-elle encore la voie royale pour accéder au corps préfectoral ?

J-L.N: Ce n’est pas indispensable !

Certes sur les 22 préfets de régions métropolitaines, 20 sont énarques. Et ce qui concerne les 11 préfets de département de plus de 1 million d’habitants 7 le sont aussi. Mais sur les 107 préfets en départements, il n’y a que 33 énarques et 74 préfets qui ne le sont pas.

A.L: Selon le préfet de la région Ile-de-France, Daniel Canepa, «être préfet, c'est exercer un véritable métier, un métier de terrain: il faut de 20 à 25 ans à un sous-préfet pour être nommé préfet». Au vue de vos différentes fonctions dans le corps préfectoral, quel regard portez-vous sur ce constat ?

J-L.N: Il est légitime pour un Gouvernement d’insuffler la féminisation et plus de diversité. Une nomination directe au grade de préfet est l’option la plus efficace, la seule possible pour des raisons statutaires.

Mais être Préfet c’est effectivement un métier, c’est pour cela qu’il faut avoir été auparavant directeur de cabinet, secrétaire général pour en acquérir les compétences, les codes, les réflexes.

Il serait donc plus pertinent de nommer quelqu’un sur un poste de sous-préfet « préfectable » pour évaluer par la suite si cette personne est prête afin de la nommer au poste de préfet.

A.L: Pour quelles raisons avez-vous choisi d’intégrer les cabinets ministériels et quelle image en gardez-vous ?

J-L.N: C’est un monde tellement différent puisqu’il est fragmenté et la gouvernance est très compliquée. J’ai travaillé pour quatre cabinets de gauche puisque j’ai des convictions de gauche. J’essaie de mettre en pratique les idées que je partage.
Mais quand je suis en poste territorial je n’ai aucune difficulté à être totalement loyal au Gouvernement quel qu’il soit : c’est consubstantiel au métier.

A.L : Dans Libération, on estime que votre démission de la direction du cabinet de Marisol Touraine sur ordre de Matignon serait due au mauvais fonctionnement du cabinet ?

J-L.N: Ce n’était en tout cas pas l’avis de la ministre qui était la première concernée. Je regrette que cela se soit terminé ainsi puisqu’il y avait des enjeux magnifiques en termes de santé. L’important c’est que la ministre les ai poursuivis et que sa loi ai été votée.

A.L : Dans la PQR, un article explique que trois postes de police seraient exposés au terrorisme dans le département du Val d’Oise ?

J-L.N : Non, c’est une polémique locale. Les récriminations syndicales à la base de l’article auquel vous faites référence sont dues à des difficultés immobilières ponctuelles et bien identifiées.

A.L : Des ZSP ont été installées dans le département. Quel bilan en tirez-vous ?

J-L.N: Les ZSP du département ont eu d’excellents résultats puisqu’elles ont été le fruit d’un travail en commun de beaucoup de services publics avec les services de sécurité à travers une appropriation des questions de sécurité par l’ensemble des acteurs.

Les résultats chiffrés sont très bons et il existe désormais une forme de travail en commun très efficace.

A.L : Autre dossier d’actualité, la mise en place de la métropole du Grand-Paris. Quelles retombées espérez-vous pour le département? Quel sera votre rôle et vos missions ?

J-L.N: C’est un sujet qui agite en particulier les intercommunalités situées en zone urbaine puisqu’elles doivent être de 200 000 habitants au moins. Ainsi, on aura une carte nouvelle, car il faut une refonte de presque tous les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) dans le département. Ce nouveau schéma départemental de coopération intercommunal devra être bouclé durant le 1er semestre de cette année. L’enjeu majeur pour le Val d’Oise c’est de promouvoir une grande intercommunalité autour de Roissy Charles de Gaulle qui est le moteur économique du Nord francilien.

A.L : En tant que préfet, quel regard portez-vous sur la réforme territoriale en cours dénommée souvent comme l’acte III de la décentralisation, et en particulier sur les critiques faites à son égard ?

J-L.N: On est aujourd’hui comme on était en 1983 au sujet de la réforme de la décentralisation. En effet, on est au milieu du film et on veut avoir la fin du film alors que l’on est en plein tournage. Les lois d’organisation territoriale sont toujours prises avant les lois de transferts de compétences comme cela fut déjà le cas en 1983 et 1984.

Aujourd’hui, le projet de loi pour une Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) sur les transferts de compétences va prendre un certain temps. On est en train de basculer d’une organisation issue de 1802 marquée par une très grande uniformité décidée par Paris à une situation plus hétérogène et adaptée aux différences territoriales. On en a vu les premiers signes avec les territoires d’Outre-Mer et la Corse. Cependant, l’exemple avorté de la création d’une collectivité territoriale unique d’Alsace montre les réticences qui existent encore de nos jours à fusionner des niveaux de collectivités territoriales déjà existants (la région Alsace et les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin).

À part les métropoles à statut particulier que sont Paris, Lyon et Marseille (PLM), 14 métropoles de droit commun doivent voir le jour dès cette année.

D’une manière générale, on va avoir une organisation territoriale plus différenciée et plus adaptée à la France d’aujourd’hui. Et en faisant cela on se rapproche de la norme européenne.

Toute la question est de savoir au fond comment on marie cette diversité d’organisations territoriales avec la passion d’égalité des Français. Et quelle sera la place et le rôle de l’Etat dans les territoires. L’identification du représentant de l’Etat est importante auprès d’une partie de la population. En effet, un Sous-préfet dans un arrondissement rural et un Sous-préfet dans un arrondissement urbain ça ne représente pas du tout la même chose dans la vie locale puisqu’ils ne font pas le même métier.

A.L : Avez-vous une idée pour la suite de votre carrière de haut fonctionnaire ?

J-L.N: Aucune. Depuis 30 ans, j’ai une seule règle qui est de monter dans les trains qui passent et dont la destination me passionne, c’est-à-dire l’intérêt des missions exercées et la diversité des postes. Le pire dans son métier c’est de s’ennuyer…

Angelo LUSARDI
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Bio express

Maîtrise de droit public.
Diplômée de l’IEP de Grenoble Section PS en 1980.
12-1982 : Attaché d'administration centrale.
01-12-1982 : Sous les drapeaux.
01-04-1984 : Affecté au secrétariat d’Etat chargé des DOM TOM.
01-04-1985 : Chargé de mission au cabinet du Premier Ministre
01-03-1986 : Affecté au secrétariat général du Gouvernement.
29-04-1988 : Admis au concours pour le recrutement exceptionnel de sous-préfets.
12-12-1988 : Directeur du cabinet du préfet de la région Corse, préfet de la Corse-du-Sud.
13-08-1990 : Directeur du cabinet du préfet de Saône-et-Loire.
15-03-1992 : Chargé de mission au cabinet du ministre de l'intérieur et de la sécurité publique.
05-04-1993 : Secrétaire général de la préfecture des Ardennes.
01-05-1996 : Détaché auprès du ministère de la défense (mobilité).
01-05-1998 : Conseiller pour les affaires sociales et domaniales au cabinet du ministre de la défense.
01-05-1999 : Directeur de l'agence régionale d'hospitalisation de Guadeloupe.
03-09-2001 : Secrétaire général de la préfecture du Var
16-02-2004 : Sous-directeur des affaires immobilières à la direction de l'évaluation de la performance, et des affaires financières et immobilières - Ministère de l‘Intérieur
10-09-2007 : Secrétaire général de la préfecture du Val-de-Marne
06-07-2009 : Préfet de la Haute-Corse.
15-07-2011 : Délégué interministériel à la sécurité routière et délégué à la sécurité et à la circulation routière.
22-05-2012 : Directeur du cabinet de la ministre des affaires sociales et de la santé.
16-01-2013 : Préfet du Val-d’Oise
28-01-2015 : Coordonnateur national de la réforme des services déconcentrés de l’Etat auprès du Premier ministre.

28/04/2015


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