Arnaud
SOUPA (1994 SP)
Mon intérêt pour l’IEP à la sortie du lycée était d’obtenir une bonne base généraliste et des méthodes.
J’avais décidé de travailler dans le secteur privé et je savais qu’il me faudrait compléter l’IEP par une école de commerce.
Je n’étais pas préparé, à l’issue de l’IEP, à la réalité de la vie en entreprise. Mon premier vrai stage a révélé ce décalage, ma méconnaissance des codes de l’entreprise, ceux que l’on apprend à travers discussions, stages et « petits boulots ». Ces codes permettent de rapidement développer une attitude pro et de s’intégrer.
Le gout de l’international m’est vraiment
venu grâce à mon VIE (CSNE à l’époque)
en Libye.
Après six ans d’études très franco-françaises,
cette expérience fut une révélation, une nouvelle
perspective sur le monde.
Retour à Paris à la fin des années
90 pour une période de six ans : le marché du travail était
très porteur à cette époque et j’ai eu la chance
de profiter de ce timing favorable pour démarrer.
Je conseillerais de développer tôt, puis de poursuivre, un
projet professionnel relativement défini, qui mettra en évidence
des compétences précises. Un profil généraliste
est intéressant, mais plus difficile à exploiter le temps
passant.
Les premières années d’une carrière doivent
donc idéalement servir le projet professionnel. Il faut être
proactif, déterminé et ne pas hésiter à se
remettre sur les bons rails.
C’est la raison pour laquelle j’ai quitté PwC en 2002
pour reprendre la voie de la finance d’entreprise.
J’ai pu développer chez PwC des « soft skills »
fort utiles mais je devais acquérir davantage de compétences
techniques.
Mon projet professionnel chez Veolia s’inscrivait aussi dans une
démarche d’expatriation, avec comme souhait l’une des
villes mondiales.
Être mobile, parler des langues, considérer
le monde comme un village…tout ceci donne accès à
des opportunités, une grande liberté.
Je conseillerais de ne pas tarder à réaliser un projet international
et à prendre des risques car les raisons de ne pas bouger s’accumulent
généralement avec le temps.
Nous sommes partis à Londres en 2005.
Durant ces sept années londoniennes, des Leaders m’ont fait
progresser en étant de vrais mentors. J’ai beaucoup appris
sur les techniques de management, de gestion du temps, d’efficacité
personnelle… Tout ceci aurait idéalement dû être
exploré bien plus tôt.
Une opportunité professionnelle au sein de Veolia et la recherche
d’un nouveau cadre de vie pour notre jeune famille nous ont conduits,
en 2012, à Toronto.
Dans ce contexte, j’ai pu travailler en responsabilité sur
des sujets passionnants et variés et faire de belles rencontres
professionnelles.
J’avais réalisé toute ma carrière
dans la fonction Finance, avant de rejoindre, toujours chez Veolia, le
Business Development il y a quelques mois.
La Finance est une fonction qui offre de la visibilité sur l’ensemble
de l’entreprise, sa stratégie. J’ai pu y exercer un
fort impact et une forte influence sur les organisations, en étroite
collaboration avec le top management.
Dans mon nouveau rôle, je participe maintenant directement au développement
des nouveaux projets majeurs de Veolia en Amérique du Nord, en
particulier sur les aspects financement, structuration, modèles
économiques et contractuels, partenariats et gouvernance interne.
Ce rôle me permet d’être au cœur de la réalisation
de notre ambitieux plan de croissance et de développer de nouvelles
compétences.
Mon parcours de 14 ans chez Veolia m’a permis d’avoir une variété de rôles gratifiants tout en appréciant la mission globale de l’entreprise : nous délivrons des services essentiels et relevons les défis environnementaux.
Les expériences des 20 dernières années m’ont permis de constamment apprendre et me remettre en question en travaillant dans des contextes très divers.
Arnaud SOUPA
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