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« JOURNALISTE TV A BFM »

 

David UNAL, 2018 EJDG, Journaliste reporter à BFMTV

J’ai intégré l’Ecole de Journalisme De Grenoble (EJDG) en 2016 après avoir passé le concours d’entrée et l’oral d’admission. Pendant mes deux années d’études à Grenoble, j’ai parcouru la région en réalisant une multitude de sujets pour l’école, mais aussi dans le cadre de stages et de correspondance locale à Télégrenoble et au Dauphine Libéré. En fin de master, j’ai candidaté à la bourse BFMTV en tant que rédacteur. J’ai remporté ce concours et j’ai depuis intégré la rédaction à 100% au service reportage de la chaîne d’information.

Pourquoi Sciences Po Grenoble ?

L’établissement, à travers ce double diplôme UGA/Sciences Po Grenoble, fait partie des 14 écoles de journalisme reconnues, ce qui est un atout considérable pour intégrer les rédactions. Je dois admettre que c’est aussi le hasard du calendrier qui m’a poussé vers Grenoble : étant en stage à l’étranger au moment des concours d’écoles de journalisme, je n’ai pu passer que le concours de Grenoble !... Le choix de l’école est aussi motivé par l’attractivité de la ville et de la région : la vie étudiante est animée à Grenoble, et la zone offre une diversité importante de tournages importante pour un apprenti journaliste. Tous les sujets sont réunis dans une même zone : tourisme, politique, société, faits-divers, économie, sport. C’est une richesse incroyable pour apprendre le métier. Ajoutons à cela la sélection réalisée par l’école : les jurys cherchent des personnalités, des étudiants aux profils variés. Cela nous permet, lors des exercices pratiques (réalisation d’un JT, d’un magazine, etc.) de confronter nos points de vue différents, d’aller vers des sujets qui n’étaient pas de prédilection, et c’est comme ça qu’on apprend le métier : en remettant en question nos choix tous les jours.


Lors d’une semaine d’exercices en plateau, en partenariat entre l’école et le BTS audiovisuel de Villefontaine

Pourquoi se tourner vers le journalisme télé ?

Lorsque je suis entré à l’EJDG, j’étais sûr de vouloir intégrer par la suite une rédaction en télé, idéalement une chaîne d’information en continu. Et finalement, l’école a cette immense qualité de bousculer nos certitudes, en nous apprenant les bases du journalisme écrit, radio et TV. Cela m’a permis de découvrir la pratique de la radio pour laquelle je conserve aujourd’hui intérêt et fascination. Les stages permettent aussi de découvrir le fonctionnement de rédactions. J’ai eu la chance d’avoir toute la confiance de l’équipe du Dauphiné Libéré à Grenoble. Cela m’a permis de couvrir les élections en Préfecture, d’être présent sur des actualités fortes, et de comprendre la difficulté, parfois, de remplir une page de journal pour le lendemain (« être démerdard » disait notre rédacteur chef, il se reconnaîtra). Je retiens de ces soirées passées jusque tard le soir à la rédaction avenue Alsace-Lorraine, la passion de mes rédacteurs en chef pour l’information, et la rigueur dans la vérification et le traitement d’une actualité. J’ai également été en stage à Télé Grenoble où j’ai appris à tourner seul, et où mes premiers sujets télé ont été diffusés. L’univers de la télévision me passionne et c’est finalement vers cette forme de journalisme que je me suis tourné en fin de Master.


Lors d’un sujet transhumance à Chamrousse pour Le Dauphiné Libéré


Lors d’un tournage école au Palais de Justice de Grenoble

Pourquoi BFMTV ?

J’avais envie d’intégrer une chaîne d’information en continu avant même de passer le bac. L’idée de devoir être réactif lorsqu’un évènement majeur se produit, d’informer rapidement le public et de montrer ce qui se passe me passionne depuis toujours. BFMTV était déjà la première chaîne d’information à ce moment-là, avec des équipes présentes sur tous les faits d’actualité majeurs. C’est donc naturellement vers ce média que je me suis tourné en sortie d’école, à travers la bourse BFMTV, que j’ai remporté en tant que rédacteur. J’ai intégré la chaîne pendant un an, puis signé un CDI. Je suis aujourd’hui à 100% au service reportage, en remplaçant parfois à la rédaction en chef.

En quoi consiste ton travail ?

Je dois vérifier, synthétiser et restituer une information le plus fidèlement et rapidement possible. Concrètement, au service reportage, je vais le plus souvent réaliser des sujets pour l’antenne. Il s’agit donc de choisir un thème d’actu, un angle, puis de solliciter des intervenants pour tourner des séquences et monter le sujet. Il arrive aussi, au gré de l’actualité, de devoir incarner une information là où ça se passe : nous devons donc aller au plus près, expliquer ce qui se passe, donner les dernières évolutions du sujet. Prenons un exemple concret : lors de l’incendie de Saumos en Gironde, nous sommes parmi les premiers médias sur place. Il est 22h, les pompiers luttent déjà depuis deux heures contre un feu important. Le but pour nous est d’identifier nos interlocuteurs, et d’obtenir des éléments précis (nombre d’hectares brûlés, nombre de sapeurs-pompiers mobilisés, évolution de la situation, renforts attendus, etc…). En lien avec la rédaction à Paris, nous voyons à quel moment nous pouvons réaliser du tournage et quand est-ce que nous intervenons à l’antenne en direct pour transmettre ces informations au public. L’idée ensuite est d’aller tourner avec les pompiers pour expliquer leur travail. C’est ce que nous aurons fait pendant cinq jours avec ma collègue, dans des conditions parfois difficiles, mais l’essentiel était de raconter le travail des pompiers et d’informer la population sur un fait d’actualité important et en cours.



Lors de l’incendie de Saumos en Gironde dans la matinale de BFMTV

Quels conseils pour des étudiants en journalisme ?

Soyez curieux de tout et n’attendez pas tout de la formation. Une grande partie de l’apprentissage durant ces années d’étude se fera en dehors de l’école et des exercices demandés : allez rencontrer des gens, produisez des sujets (même non diffusés !) et participez à des évènements. C’est comme ça que vous apprendrez le plus. Il faut aussi une bonne dose de motivation : le métier n’est pas toujours facile à exercer, et l’intégration dans une rédaction peut prendre du temps. C’est aussi un métier exaltant, fascinant, qui permet de vivre par procuration le métier des milliers de personnes qu’on rencontre.



Quand François Hollande, ancien PR, nous accorde une interview avec Alexandre Muffon pour Le Dauphiné Libéré. Nous sommes encore étudiants, sacrée expérience !


David UNAL
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23/02/2023

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