Claire JOUSSOT (2016 EF - PROGIS)
Quel a été ton parcours depuis Sciences Po Grenoble ?
Je suis arrivée à Sciences Po Grenoble pour débuter ma première année en 2011 après avoir obtenu un Bac ES. A ce moment-là je n’étais pas sure de ma future orientation mais je savais que je voulais intégrer Sciences Po. Au fur et à mesure des CF et CM j’ai fini par me décider à faire Eco-Fi.
J’envisageais déjà de quitter la France a l’entrée en Master, et j’ai donc volontairement tourné mes expériences vers l’étranger, dans un premier temps en faisant mon semestre d’ouverture a UNC (Université de Caroline du Nord, connue entre autres pour être l’université de Michael Jordan pour les connaisseurs). Dans un second temps, j’ai fait en sorte que mes stages m’ouvrent cette voie : en M1 dans une société d’études de marché santé internationale à Paris et en M2 directement à Londres dans le même secteur.
Je suis d’ailleurs depuis restée à Londres (ca fait maintenant 2 ans et demi) et travaille en tant que Senior Research Executive dans le même cabinet d’étude sante où j’avais fait mon stage de M2. Je suis donc restée dans le même secteur d’activité que celui auquel le Master Progis m’avait formée, à savoir les études de marché. J’en profite pour remercier Frédéric Gonthier, Olivier Lê Van Truoc et Bernard Denni qui m’ont tant appris au sein de Progis!
Quels conseils donnerais-tu à des étudiants ou des jeunes diplômés de l’IEP ?
Je ne saurais trop souligner à quel point les stages ont été importants pour moi, aussi bien en première qu’en seconde année. C’est non seulement pour nous une opportunité de mettre à épreuve réelle des capacités / connaissances existantes, et d’apprendre, mais aussi de rencontrer de nouvelles personnes qui pourront peut-être ouvrir de nouvelles portes. Ceci est particulièrement vrai dans mon cas où partir à l’étranger était mon objectif, et j’ai pu constater que le diplôme en lui-même n’est pas autant reconnu qu’une expérience significative. De même, je conseillerais aux élèves actuels de ne pas négliger l’annuaire des anciens diplômés, car c’est en le consultant que j’ai trouvé le contact de mon stage à Londres. Il faut savoir oser, et essayer, surtout pour l’étranger où la compétition est grande entre les nombreux candidats qui tentent de s’exporter.
Enfin, pour ceux qui visent l’étranger –
et même si cela semble évident – l’Anglais est
primordial. Il ne s’agit pas des deux heures d’anglais hebdomadaires
à Sciences Po, mais d’apprendre par soi-même, dès
que l’occasion se présente. Même il n’est pas
nécessaire d’être complètement bilingue pour
trouver un emploi au UK, il est fortement encouragé d’arriver
avec un niveau avancé pour tout ce qui est poste de cadre.
Claire JOUSSOT
Afficher
son courriel