Eve 
        Humbert, SP 2009, Communications manager, Fondation d’entreprise 
        Airbus Group
      
 
        1/ Pouvez-vous rappeler votre parcours ?
        Mon parcours à Sciences Po Grenoble a commencé un peu par 
        hasard. Titulaire d’un bac Scientifique Option Maths, je n’ai 
        pas pensé tout de suite à présenter ScPo. Mon intérêt 
        pour les affaires internationales et européennes et l’envie 
        de posséder les clés pour comprendre les enjeux économiques 
        et financiers du monde actuel m’ont finalement poussée à 
        présenter les concours aux IEP. C’est en 2005, après 
        une prépa hypokhâgne/khâgne,que j’entre àl’IEP 
        de Grenoble en « Accès direct 2ème année ». 
      
En fin de 3ème année, je suis la première élève à intégrer le nouveau Master franco-allemand « Public Administration and European Studies » et pars étudier à l’Université de Konstanz dans le sud de l’Allemagne. Grâce à ce double cursus, j’obtiens un Master de l’IEP et un Master de l’Université de Konstanz, qui m’ouvre aussi l’accès au marché du travail allemand.
2/ Comment vous vient l’idée de 
        postuler chez EADS ?
        Après des études sur l’Europe en France et en Allemagne, 
        je pense tout d’abord à continuer mon parcours au sein des 
        institutions européennes à Bruxelles. Finalement, je change 
        d’avis et décide d’envoyer ma candidature à 
        différentes entreprises européennes. Très attachée 
        à la dimension internationale et multiculturelle, je postule chez 
        EADS par intérêt pour l’aéronautique, mais surtout 
        parce qu’EADS représente à mes yeux le meilleur exemple 
        de collaboration européenne. 
Grâce à un entretien en allemand réussi, je me retrouve à travailler au siège d’EADS à Munich au sein du département « Corporate internal & online communications » : là je partage mon bureau avec de jeunes collègues… allemands, anglais et espagnols ! Bref, mon idée de l’Europe et de la collaboration européenne prenait forme et j’en faisais l’expérience au quotidien.
Maitrisant déjà l’anglais et l’allemand, je décide d’apprendre l’espagnol, aidée notamment par mes collègues de Madrid. Travaillant quotidiennement avec des personnes de différentes cultures, j’apprends énormément. Pensant rester quelques mois à Munich, je finis par y rester 3 ans !
3/ En quoi consiste votre premier poste chez 
        EADS ?
        A mon arrivée au siège d’EADS, je participe à 
        la refonte générale du site web en 4 langues (anglais, allemand, 
        français et espagnol), et acquière une excellente maîtrise 
        de ce domaine, ce qui me permet de devenir Web manager. La spécialisation 
        en « communication online & digitale » m’est alors 
        apparue comme une évidence. Je m’occupe ainsi du suivi, de 
        l’évolution et de l’optimisation du site web (contenu, 
        navigation, design, SEO), et collabore avec les développeurs et 
        web designers. Je travaille également dans le milieu éditorial 
        et rédige des articles pour les magazines interne et externe d’EADS. 
        Après 3 années très enrichissantes, je quitte finalement 
        l’Allemagne pour venir travailler à Paris. 
4/ Aujourd’hui vous travaillez pour la 
        Fondation d’entreprise Airbus Group. Pouvez-vous nous en dire plus 
        sur vos nouvelles fonctions ?
        Oui depuis plus d’un an, je travaille comme « Communications 
        manager » à la Fondation d’entreprise Airbus Group, 
        une fondation au service des sciences, de la recherche et des nouvelles 
        technologies. Je gère l’ensemble de la communication relative 
        à la Fondation : les relations presse (communiqués, dossiers 
        de presse, visites presse), le site web, les réseaux sociaux (twitter, 
        youtube, flickr), la newsletter, les événements en partenariat 
        avec le Ministère de l’Enseignement supérieur et de 
        la Recherche etc….Mon métier consiste à faire connaitre 
        la Fondation et ses actions en interne auprès des employés, 
        et en externe auprès des institutions politiques ou étatiques, 
        de la presse scientifique, des communautés de recherche (laboratoires, 
        universités, centres de recherche) et du grand public. 
La Fondation est une petite structure similaire à une start-up, il faut par conséquent toucher à tout et être présent sur tous les fronts, ce qui est très « challenging » !
5/ Rencontrez-vous d’anciens élèves 
        de l’IEP dans vos fonctions actuelles ?
        Curieusement oui ! La Fondation soutient une Chaire de recherche en Cyberstratégie, 
        et la titulaire de la Chaire, Mme Frédérick Douzet, est 
        sortie de l’IEP de Grenoble en 1992 ! De même, Jean-Loup Samaan, 
        intervenant lors d’une conférence sur lacyberstratégie, 
        a également étudié à l’IEP de Grenoble 
        (promo 2004). Cela montre que l’IEP mène à des voies 
        très différentes et que tout est possible !
6/ Quelles sont vos perspectives pour la suite 
        ?
        Durant ces dernières années, j’ai acquis une solide 
        expérience de la communication online & digitale. C’est 
        un domaine porteur qui devient incontournable pour les entreprises souhaitant 
        gagner en visibilité. Autant dire que cela laisse la porte ouverte 
        à de nombreuses trajectoires… !
      
Eve Humbert
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        son courriel 
 
        
        
      
28/02/2014


























































































































































































































































































































































































































































































































