Bastien MIORIN (2011 EF - TSD)
Dès 2011, diplôme en poche, je suis parti pour l’Australie
avec en tête l’idée de faire de la recherche. C'est
ce que j’ai fait à Brisbane, pour un centre innovant spécialisé
dans les relations entre le numérique et les pratiques des citoyens.
Plus tard, j’ai aidé à la réalisation d’une
étude sur le tri des déchets a Brisbane, alors en tête
des villes d' hémisphère-sud pour les études produites
sur l’environnement et les comportements citoyens.
Je suis maintenant responsable santé-sécurité-environnement (SSE) pour le sous-traitant principal d’une mine gérée par un grand groupe minier australien. Cela implique une surveillance des normes et standards australiens avec en ligne de mire une certification ISO. Je poursuis aussi une formation d'auditeur SSE et de comptable avec CPA Australia.
Pourquoi l’étranger ?
Avant mon entrée à l’IEP, j’envisageais les futurs séjours a l’étranger comme une chance à saisir pour acquérir une professionnalisation originale et valorisée. Je ne pensais cependant pas à m’y installer.
5 ans plus tard, je décidait de partir directement en Australie tenter ma chance.
Pourquoi l’Australie ?
Apres avoir passé un semestre académique en Norvège, un semestre de stage en Arizona pour un Centre de recherche sur les implications sociétales des nanotechnologies, puis un autre stage de gestion de projet (Plan-Climat), l’Australie me paraissait propice à me révéler professionnellement. J'avais visité l'Australie a plusieurs reprises auparavant et j'avais identifié les besoins et manques en particulier du Nord de l'Australie en termes de main d'oeuvre qualifiée. J'ai donc commencé en tant qu'assistant de recherche à Brisbane.
Brisbane puis l’Outback, un choix.
Après 6 mois, j’ai eu l’opportunité de partir pour le Top end au nord de l’Australie à Nhulunbuy pour la position que j’occupe actuellement. En général, les Australiens vivent en ville et sont un peu effrayés par les zones tropicales et reculées, mais le mode de vie à Nhulunbuy est certainement l'un des plus plaisants d’Australie, layback comme ils disent. Depuis quelques années, l’économie australienne est tirée vers l’avant par le secteur minier et celui du BTP qui gravite autour du premier. Les salaires les plus attrayant sont donc là ou les mines sont ou au siège social. Le nord et l’ouest du continent se démarquent clairement du reste du pays et bien que je sois loin de la frénésie de Sydney ou Melbourne, je ne regrette en rien ce choix. Au niveau culturel, vivre dans l’East Arnhem Land est aussi un endroit endroit privilégié pour comprendre la culture aborigène dans son contexte original, Yolngu (Yol?u) en l’occurrence.
Le mot pour les élèves de l’IEP qui souhaiteraient
travailler en Australie.
Éclectisme, prudence et organisation. Il ne faut pas hésiter à sortir de son domaine de compétence. La flexibilité et la polyvalence sont très appréciées en particulier dans les secteurs que je viens d'évoquer. Prudence et organisation vis-à-vis de l’immigration car l’Australie ferme ses portes au fur et a mesure des vagues d’immigration. Les visas délivrés à des professionnels sont bien délimités et rares. Les entreprises françaises en Australie peuvent servir de tremplin et de sponsors. Le cadre des VIE est certainement le plus approprié à la sortie de l’IEP. Bien que controversés, les grands projets australiens du moment sont en rapport avec l'extraction et l'acheminements du gaz naturel et pétrole depuis le centre rouge (Red center) vers Darwin pour l' export asiatique et vers le sud (down-south) pour les métropoles australiennes.
Bastien MIORIN (2011 EF - TSD)
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26/11/2013