Nicolas FERRIERE (Communication 2012)
A la fin de mon cursus à l'IEP (Master de Communication), je ne
savais pas encore exactement quelle profession j'allais exercer. L'intérêt
du diplôme réside dans le fait qu'il ouvre de nombreuses
voies. C'est également un inconvénient lorsqu'on est indécis.
En ce qui me concerne, j'ai d'abord travaillé comme rédacteur
dans une entreprises pendant quelques mois.
J'avais la volonté, sans avoir été spécialement
engagé dans un parti politique, de me familiariser avec les métiers
du politiques. Lorsque j'ai eu l'occasion de travailler pour un député,
je l'ai saisie. L'opportunité s'est présentée alors
que j’exerçais un métier prenant. Il faut toujours
être alerte et volontaire et ne se fermer aucune porte, ne pas se
mettre de barrières inutiles. En l’occurrence, une discussion
amicale qui n'était pas liée à ma recherche m'a ouvert
cette possibilité : un élève de l'IEP, en stage à
l'Assemblée nationale m'a informé d'un poste qui se libérait.
Cela fait un an et demi que je travaille dans la région où
je suis né et je m'y plais. Le travail d'attaché parlementaire,
protéiforme, possède pourtant une constante : il demande
beaucoup d'implication personnelle et mentale. D'autant plus que j'ai
été élu dans la commune où je réside
en mars dernier et que mon engagement citoyen se densifie.
Pour conclure ce témoignage, j'aimerais adresser un message à
tous ceux qui sont dans l'incertitude sur leur avenir : ne paniquez pas,
vous avez toutes les cartes en main. A défaut de choisir, agissez,
restez vigilants et volontaires dans tout ce que vous faites. N'écoutez
pas vos parents qui vous disent que vous devez absolument suivre une voie.
Vous devez travailler, quoi que vous fassiez et même si vous le
faites de manière momentanée. Par bonheur et par malheur
aussi parfois, nous vivons dans un monde où les carrières
ne sont plus linéaires.
Nicolas FERRIERE
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