Jean-François
PICQ (1986 SP)
Jean-François, peux-tu nous brosser ton parcours depuis ta sortie de l’Institut d’études politiques de Grenoble ?
Diplômé de l’IEP de Grenoble en 1986, section service publique, l’IRA de Lyon me conduit à prendre un poste d’attaché d’administration dans l’académie de Besançon. Je choisis d’être gestionnaire comptable des collèges de Morez et des Rousses puis du lycée technique du bois à Mouchard dans le Jura. En 1993, à l’issue d’une année d’alternance entre l’académie de Besançon et le centre de formation du ministère de l’éducation nationale, pour devenir conseiller d’administration, je suis nommé dans une école d’ingénieurs du Territoire de Belfort. Celle-ci sera transformée en université de technologie Belfort-Montbéliard dont je deviens le premier secrétaire général. J’occupe ensuite le poste de secrétaire général de l’Institut national polytechnique de Grenoble, jusqu’à mon entrée à l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche en 2009. L’année suivante, j’ai eu l’opportunité de suivre le cycle d’auditeur de l’Institut des hautes études en sciences et technologie et depuis février 2014, je suis en mobilité sur le poste de directeur exécutif de la communauté d’universités et d’établissements de l’Université de Grenoble. Cet établissement public a pour objet de coordonner les offres de formation et les stratégies de recherche et de transfert des établissements publics d’enseignement supérieur sur le territoire académique.
Qu’est-ce qui caractérise ton parcours ?
Les différents postes que j’ai occupés ont nécessité en permanence des apprentissages liés aux prises de fonction ou à leurs évolutions en fonction du contexte local ou réglementaire. J’ai pu bénéficier de formations ou m’appuyer sur des experts qui m’ont permis d’acquérir des méthodes et développer des outils d’analyse. J’ai eu l’occasion également d’animer des groupes de travail, d’organiser à mon tour des actions de formation ou de me retrouver en situation d’intervenant. Ainsi, que je sois apprenant ou formateur, la formation m’est toujours apparue comme un vecteur important d'évolution.
Quel souvenir gardes-tu de l’IEP de Grenoble ?
Il se passait toujours quelque chose dans les murs de ce bâtiment carré, fait de béton, de patios et de couloirs. La règle du jeu consistait à être suffisamment curieux pour acquérir des savoirs fondamentaux tout en conservant un esprit critique. D’une certaine façon, à l'IEP, nous avons appris à apprendre, c’était en même temps une réelle ouverture sur le monde. Cette formation initiale, bien que trop brève à l'époque, reste pour moi une période de référence.
Jean-François PICQ
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