Norbert CALDERARO (1970 SP)
Je m’appelle Norbert CALDERARO et suis né le 22 février 1949 à Tlemcen (Algérie).
Rapatrié à Grenoble en 1963 avec ma famille, je fréquence le lycée Marcelin Berthelot et réussis le dernier bac philo en 1967 avec la mention AB.
En septembre 1967, je m’inscris à la Fac de droit, mais ayant appris par un camarade de classe l’existence de l’Institut d’Etudes politiques et intéressé par l’enseignement qui y est donné, je m’inscris aussi parallèlement à Sciences Po.
Je vis mai 1968 comme étudiant. Bien des bêtises ont été écrites sur ces « évènements » , pétris de nombreuses contradictions, mais personnellement j’en retiens une soif de justice sociale et déjà une critique de notre société de consommation.
Je réussis en 1970 le diplôme de l’IEP service public et la maîtrise de droit public en 1971 et me marie en décembre 1971.
De janvier 1974 à avril 1981, je suis attaché au ministère de la santé à Paris. En 1981, je réussis le concours d’accès aux tribunaux administratifs (dit recrutement complémentaire ) et suis affecté au 1er décembre au tribunal administratif de Nice.
J’effectue alors toute ma carrière jusqu’à mon départ à la retraite en octobre 2013 au tribunal administratif de Nice à l’exception de deux années de mobilité de 1990 à 1992 à l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale.
D’abord conseiller rapporteur, puis commissaire du gouvernement, je deviens président de chambre en septembre 1996.
J’ai un peu traité de tous les contentieux de la fonction publique à la responsabilité administrative, mais me suis surtout intéressé aux contentieux de l’urbanisme et de l’environnement.
Après avoir publié de nombreuses conclusions
de commissaire du gouvernement dans diverses revues, je publie :
- en 1993 un DROIT DU LITTORAL aux éditions du Moniteur (réédité
en 2003 )
- et un LOI LITTORAL-LOI MONTAGNE, JURISPRUDENCE COMMENTEE aux éditions
EFE en 1996 (actualisé en 2003).
Plusieurs années enseignant à l’IDPD (Institut du droit de la paix et de l’environnement) de Nice en droit du littoral.
Enseignant en droit du littoral auprès du conseil régional des notaires d’Aix-en-Provence.
Enseignant en master 2 à la faculté de
droit d’Aix-en-Provence : contentieux d’application des lois
montagne et littoral ;
Nombreuses conclusions publiées dans les revues JCP, AJDA, RFDA,
Les petites Affiches…
De 1992 à 1994, je participe au travaux du groupe de travail chargé
de réfléchir à la codification du droit de l’environnement.
Pendant près de 15 ans, je suis aussi conseiller juridique du Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres.
J’ai rédigé un ouvrage en cours d’édition aux éditions de L’HARMATTAN sur Le principe de précaution.
L’ouvrage :
Le principe de précaution se situe au carrefour de la philosophie,
du droit et des sciences. Issu notamment des réflexions philosophiques
d’Hans Jonas et de son Principe Responsabilité, il est devenu
peu à peu un mot d’ordre pour les cénacles internationaux,
une grille de lecture pour les chercheurs et les décideurs . Mais
il a aussi très vite acquis la portée d’un concept
de droit positif que la jurisprudence, au fil des affaires, s’efforce
d’affiner.
Aucun concept juridique récent n’a donné lieu à
autant de controverses que le principe de précaution. Tour à
tour galvaudée, décriée ou encore objet d’un
véritable culte, cette notion complexe nécessite aujourd’hui
de la part du juriste une analyse objective pour écarter ce qu’elle
n’est pas et définir son contenu véritable.
Après un aperçu sur les sources philosophiques du principe
de précaution, l’ouvrage réalise une synthèse
à jour en droit international, européen, en droit comparé
et en droit interne de ce principe. Il intègre notamment les tout
derniers développements de la jurisprudence du Conseil d’Etat.
Je suis retraité depuis octobre 2013, marié, père de deux enfants et grand-père d’un petit fils.
J’ai beaucoup apprécié la récente encyclique écologique du Pape François : « Laudato si’ », exceptionnel document de pensée cohérente qui relie tous les graves problèmes de notre époque : la dégradation de la planète, la pauvreté dans le monde, la corruption, les grandes migrations, les guerres…En tant que chrétien catholique et très sensible aux questions écologiques, j’attendais un tel texte depuis près de 40 ans.
J’occupe en partie ma retraite en accompagnant
des catéchumènes qui se préparent au baptême.
Après tant d’années, je pense en effet de plus en
plus qu’une vraie conversion personnelle est la seule clé
d’un vrai changement sociétal qui ne débouche pas
sur le totalitarisme.
Norbert CALDERARO
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