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De Grenoble à Strasbourg, le parcours d’une énarque

 

Raphaëlle Goddet, 2007 SP - Carrières publiques : 2007
« Ce doit être un génie ». « Ou un bourreau de travail ». Les bruits de couloirs fusent quand j’annonce aux élèves de ma conf’ que j’ai interviewée celle que l’on surnomme « l’énarque ». Raphaëlle Goddet, ancienne « SP » de l’IEP de Grenoble, a été admise à l’Ecole Nationale d’Administration par le concours externe de 2007. Une prouesse qui ne se produit que tous les deux ou trois ans. C’est pourquoi on s’interroge sur les raisons de sa réussite.
Un peu de travail et de chance ont forcément étés de mise. « D’accord, j’ai toujours eu des facilités », admet-elle. Mais Raphaëlle assure qu’elle est une élève comme les autres. « J’ai toujours été dans la moyenne. Je n’ai jamais été major de ma promotion. Et je ne suis arrivée que cent-cinquantième au concours d’entrée de l’IEP. Avec seulement un bac ES en poche ». Pas tout à fait l’élève modèle, elle sortait comme les autres et avoue avoir parfois rédigé ses exposés à la dernière minute.



UNE PURE « SP »
Elle a cependant un parcours bien calculé. Elle a obtenu le diplôme de l’IEP en quatre ans avec une spécialisation d’un an en carrière publique, « l’anti-chambre de la prep’ENA ». Un mémoire sur la faible natalité féminine en Inde et un « Grand O » sur la décroissance bien notés ont mis en valeur son dossier. Et sa personnalité. Soutenue par une de ses professeurs, Florence Chaltiel, elle a obtenu un stage dans la direction des relations internationales de l’ENA. Et ce l’année même où elle s’est décidée à passer le concours. Nul doute que sa connaissance de l’institution de l’intérieur a joué en sa faveur. De là à entrer à l’ENA, il restait plusieurs pas à faire. Issue d’une famille de fonctionnaires, elle explique en souriant que son « grand-père rêvait qu’un de ses petits enfants fasse l’ENA. Même si ce n’était pas une contrainte ».

L’idée a petit-à-petit émergé dans son esprit durant sa scolarité à l’IEP : devenir cadre de la fonction publique. Et l’absence de pression, la confiance de sa famille lui ont permis d’aborder le concours avec sérénité. « Dans ma promotion, un des garçons n’avait que ça en tête, mais il a raté le concours d’entrée alors que moi, je l’ai eu ». L’ouverture d’esprit, l’esprit assez frais sont donc tout aussi nécessaires.

UN IEP PLEIN D’ATOUTS
Elle ajoute qu’il ne faut pas sous-estimer Sciences Po Grenoble. « Les élèves de Paris sont beaucoup plus. Normal qu’ils soient plus nombreux à être admis au final ! Nous, les grenoblois, avons un problème de confiance en nous ». Une timidité injustifiée d’après Raphaëlle.

La spécialisation en section Service Public, dès la deuxième année, est un atout non négligeable. Ainsi que le Master Carrières Publiques qui repose sur un travail sérieux et régulier, la possibilité d’effectuer un stage et un perfectionnement de la méthode des concours et des entretiens.

Une recette qui a porté ses fruits pour Raphaëlle et d’autres élèves de l’IEP. D’autant plus que le centre de préparation au concours de Grenoble est réputé. Il était en quatrième position du classement de 2005, devant la majorité des IEP de province. Les élèves de la prep’ENA grenobloise ont donc toutes leurs chances et s’adapteront aussi bien que les autres une fois admis.

UNE EPOPEE QUI CONTINUE
Le jour de l’interview Raphaëlle se prépare à sa session d’entrée : un stage « en responsabilité » à la Cour de Justice des Communautés Européennes à Luxembourg. Elle y prendra en charge des dossiers, rédigera des projets d’arrêts, effectuera des recherches sur la jurisprudence. Ensuite, Raphaëlle suivra la scolarité réformée de la prestigieuse école. Une période de préparation, un stage et une période d’enseignement se succèderont autour de quatre stages. Le premier se déroule dans une institution européenne, le second au plus près des territoires. Les deux autres concernent la gestion et le management public. Et Raphaëlle a déjà des projets pour ces vingt-sept mois de formation. Elle raconte en riant qu’elle aimerait bien sortir en juridiction administrative, « pourquoi pas au Conseil d’Etat !» . Puis plus sérieuse, « mais je m’attends surtout à découvrir des choses intéressantes tout au long de ma scolarité ».

Lejeune Léa
2010 PES - Journalisme : 2010


Interview tirée du Magazine n°40 (Juillet 2008)



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