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« Élève attaché d'administration »

 

Théo ALBARRACIN (2013 - Amérique Latine)
Élève attaché d'administration

Le 1er septembre 2015, j'ai débuté ma "scolarité" à l'Institut régional d'administration (IRA) de Lyon, situé à Villeurbanne.

Après l'obtention de mon bac littéraire (2008), j'ai rejoint la faculté de droit et de science politique de l'université Lumière Lyon II. En L3, j'ai vécu douze mois au Chili (Université du Chili, Santiago), où j'ai suivi des cours passionnants dans le contexte d'un intense mouvement estudiantin. Pour la petite histoire, c'est dans le désert d'Atacama que j'ai envoyé ma candidature à l'IEP de Grenoble.

J'ai beaucoup apprécié les cours et les intervenants du master Amérique latine. En M1, je suis parti au Colegio de México (District fédéral, l'un des établissements les plus prestigieux d'Amérique latine) et, en M2, j'ai rédigé un mémoire au Brésil. Certains de mes caramades sont devenus des amis proches et j'ai adoré la ville de Grenoble.

À l'issue de mon master, j'envisageais de rédiger une thèse de doctorat, car l'enseignement, la recherche et les débats d'idées m'attiraient. Finalement, j'ai renoncé à cette voie. D'une part, car je ne me sentais pas capable de travailler et de mener mes recherches en même temps; d'autre part, parce que je voulais commencer de travailler dans un domaine lié à mes études.

J'ai alors enchaîné beaucoup de boulots d'exécution, dans le public (Éducation nationale, Finances publiques) comme dans le privé (grande distribution, prêt-à-porter, restauration) et je me suis procuré des manuels pour préparer plusieurs concours d'entrée dans la fonction publique, avec comme objectif premier l'IRA de Lyon (je suis Lyonnais). J'ai obtenu une note excellente en composition; je suggère donc aux candidats de travailler, d'abord, la méthodologie et, ensuite, les connaissances plus nobles, si l'on peut dire.

Autre conseil de taille, qu'on nous délivre en IEP, mais qu'on n'entend pas toujours suffisamment: entre le moment où l'on prépare un concours, celui où on le passe, celui où on est admissible et, le cas échéant, admis, et le moment où l'on débute sa formation et on reçoit son premier salaire, plusieurs mois, voire années, passent. Il est donc primordial d'élaborer une stratégie quant à son insertion professionnelle dès le M1. Faute d'en avoir pris conscience, j'ai "perdu" un an.

Pourquoi intégrer un IRA ?

D'une part, si tout se déroule bien, je vais devenir un fonctionnaire de catégorie A et donc, à terme, je pourrais envisager de préparer des concours internes de catégorie A+ ou A très concurrentiels (secrétaire des affaires étrangères, par exemple, dont certains postes sont néanmoins pourvus par les IRA). D'autre part, le corps des attachés d'administration est synonyme de polyvalence et, si on le souhaite, de mobilité, vivement recommandée pour stimuler sa carrière.

La formation à l'IRA doit permettre aux élèves attachés de devenir des généralistes de bon niveau. On nous enseigne donc le management, la rédaction administrative, les techniques juridiques (rédaction d'un arrêté, d'un mémoire en défense, etc.) les marchés publics (passation d'un marché, quelle procédure utiliser, etc.), le contrôle de gestion (bizarrement, je trouve que c'est passionnant), la comptabilité (l'analyse financière, car nous n'avons pas vocation à devenir comptable), l'élaboration budgétaire (culture LOLF), bureautique (cours parmi les plus utiles), etc., ce qui suppose un travail personnel important dès lors que l'on est novice en ces matières.

Par ailleurs, l'objectif est que nous développions un réseau professionnel. Les moments conviviaux, festifs et sportifs sont donc de mise cette année, notamment grâce à l'AGIRAL, notre association, d'autant plus que nous sommes près de 70 élèves à vivre dans le même immeuble.

Les élèves attachés de ma promotion ("maquis du Vercors") seront titularisés le 1er septembre 2016.

Quid de la formation ?

La formation est rythmée par l'alternance entre les cours à l'IRA et des périodes de stage (7 et 8 semaines). Au cours de l'année, deux classements interviennent: l'un détermine l'univers professionnel (administration centrale, administration scolaire et universitaire et administration territoriale de l'État, respectivement AC, ASU et ATE), l'autre le premier poste.

Actuellement, je suis en stage au cabinet du préfet de la Côte-d'Or. C'est intense (élections, fusion des régions, visites ministérielles, 11 novembre, attentats, etc.), instructif (j'ai déjà rédigé plus de notes ici qu'à l'IRA) et me donne à réfléchir concernant mon orientation.

En complément des ministères, qui pensent les politiques publiques, les services déconcentrés, c'est l'État en action; d'ailleurs, je constate que beaucoup de politiques décidées à Paris ne sont pas appliquées, faute de moyens, parfois financiers, parfois de personnels, souvent des deux. Je pense d'ores et déjà que d'aller en centrale sans avoir connu les contraintes de l'ATE constitue un sérieux handicap.

 

Théo ALBARRACIN
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05/01/2016



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