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Agathe DULONGCOURTY (2024 - Transitions Ecologiques), Etudiante Master 2 Urbanisme et Aménagement - Institut d'Urbanisme et de Géographie Alpine - Université Grenoble Alpes.

Tout d’abord Agathe, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

Je m'appelle Agathe Dulongcourty, j'ai 23 ans. Je suis diplômée de Sciences Po Grenoble du parcours Transition écologique. Et actuellement, je complète ma formation par un M2 en urbanisme et aménagement à l'IUGA, l'Institut d'Urbanisme et de Géographie alpine à Grenoble.

Le parcours que je suis, c'est un parcours qui s'appelle IDATT, ingénierie du développement et de l'aménagement des territoires en transition. Je suis en alternance au SMMAG, le Syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise et je suis chargée de projet vélo.

Pourquoi as tu eu envie de rentrer à Sciences Po Grenoble ?

Je suis rentrée à Sciences Po en master. Avant ça, j'ai fait trois ans de prépa littéraire en spécialité anglais. Je n'étais pas spécialement proche du parcours Transitions Écologiques. En fait, j'avais des convictions écologiques depuis un moment et je voulais me rapprocher de ça.

Et du coup, j'étais partie soit sur une faculté de géographie, où il y a aussi beaucoup d'options sur la transition écologique, soit rentrer dans un Sciences Po. Et, quand j'ai trouvé le master TE, je me suis dit que c'était vraiment ça que je voulais faire. J’aimais l’idée que je ne me cantonne pas à une seule discipline. Ensuite, les cours m'avaient l'air intéressants en abordant plein de thématiques diverses.

Comme je sortais de prépa où les enseignements étaient très large, j'avais envie de rester dans quelque chose d’un peu similaire. Je ne me voyais pas me spécialiser sur vraiment un sujet. Ce n'était pas encore le moment.

Qu'est-ce que tu retiens de ton master TE ? Qu'est-ce que ça t'a apporté, que ce soit sur un plan académique, sur un plan plus personnel, des compétences ou des choses comme ça ?

En fait, je pense que ce que je retiens, c'est en deux branches. Déjà, ça va être ce que j'ai appris en cours. J’'ai l'impression aujourd'hui d'avoir une culture écologique et des fondamentaux qui sont hyper solides. Je pense, par exemple, au cours sur le domaine de l'agriculture et de l'alimentation. C'était vraiment super précieux. On a appris énormément de choses durant ces deux années. C’est vraiment la culture de base sur les questions écologiques, mais en version très approfondie. Aujourd'hui, je me sens à l'aise avec tous les débats, les réflexions sur ces différents sujet-là. Je sens que j'ai les outils pour en parler et pour y réfléchir. Et ça c'est le cas pour de nombreux sujets.

L’autre branche, ce sont les échanges et les discussions avec les autres étudiant.e.s de la promo notamment parce qu'on est très nombreux et qu’on vient d'horizons très divers.

Il y a autant des ingénieurs que des gens qui ont été à la fac, des gens qui viennent de prépa, des gens qui ont fait tout leur cursus à Sciences Po et aussi des gens qui viennent d'autres IEP. Il y en a qui ont une culture très militante, qui sont engagés sur des sujets très précis. Il y en a, au contraire qui vont avoir une vision un peu plus large avec d'autres sujets en tête.

Et ça, c'est vraiment incroyable comment ça nous nourrit humainement. Et c’est un master, je trouve, qui donne beaucoup de moments et de lieux d'échanges.

Même dans les cours, dans les ateliers qui étaient proposés, dans les modalités d'enseignement, il y avait beaucoup de temps qui était propice à l'échange, à la discussion, au débat surtout, même si nous n’étions pas toujours tous.tes d’accord.

Quels aspects t’ont particulièrement marqué durant tes deux stages ?

Alors mon premier stage, je l'ai fait à Albertville, dans une entreprise qui fait de l'immobilier en montagne. J'étais chargée de projet de transitions écologiques.

Et mon deuxième stage, je l'ai fait au collectif Vélo-Ile-de-France à Paris. C'est un collectif d'associations parisiennes qui milite pour la promotion et la défense du vélo en tant que mode de transport du quotidien. Ce qui m'a marquée dans mon premier stage, c’était le fait que ça soit un milieu qui ne me correspondait pas du tout. C'était très dur d'arriver dans ce milieu-là qui n'a aucun intérêt pour la transition écologique et qui est à l'opposé de toutes mes valeurs.

Mais cela a quand même été formateur car ce que j'en retiens, c'est qu'il ne faut pas négliger la compatibilité entre nous et le secteur de notre stage avant de l’accepter.

J’ai fait plus attention par la suite et pour le coup, ça m'a servi pour le deuxième stage où là, c'était plus en lien avec mon master, car cela traitait directement des questions de mobilités durables. C’était un environnement beaucoup plus « sciences po ». Mes collègues avaient pratiquement toutes fait Sciences Po et là, ce que j'en retiens, c'est qu'effectivement, la première leçon du premier stage, ça fonctionne puisque je me sentais tout de suite beaucoup mieux. Il y avait un aspect assez militant aussi. C'est vraiment un petit écosystème avec son vocabulaire, ses préoccupations très spécifiques, j’ai beaucoup aimé.

Ce stage m’a aussi permis de me former aux questions de plaidoyer. Lors de ce stage, j’ai créé un bilan départemental des politiques cyclables à mi-mandat en Île-de-France, sur les sept départements de l'Île-de-France, hors Paris.

Qu’est-ce que les compétences acquises à Sciences Po t’ont apporté durant tes stages ?

Je pense que dans le premier stage, ce qui m'a aidée, ce sont les fondamentaux sur les questions écologiques que j’ai acquis. Selon moi, cela m'a donné de la légitimité, je suis arrivée en confiance sur le fait que je maîtrise ces sujets-là. Mon aisance à l’oral, lors de présentations, ça m’a bien aidé aussi.

Et pour mon stage de 5e année, je dirais que c'est plutôt une acculturation générale à la transition écologique, et après, cela est plus lié à des compétences soit humaines, soit professionnelles.

Qu’est ce que tu retiens de la vie étudiante à Sciences Po ? Est-ce que tu as fait partie d'associations ?

Évidemment ! J'ai fait partie de la Bande à Migou, aussi connue comme la meilleure fanfare de Grenoble. Donc pour moi ce que je retiens aussi de Sciences Po, c'est évidemment le côté associatif. J'ai l'impression que la BAM est une des associations qui intègre le plus les masters. J’ai pu rencontrer plein d’étudiants d’autres promotions. C'était très précieux, et je pense qu'en termes d'identité et d'attachement à l'école, c'est vraiment super fort !

Un dernier mot pour Sciences Po ?

Je pense que Sciences Po, ce n’est pas toujours ce à quoi on s'attend. Je pense qu'il ne faut pas avoir peur de ce que cela représente. Et surtout, le plus important à Sciences Po, ce sont les belles rencontres que l’on fait avec les autres étudiants. Tout le monde s’apprend des choses mutuellement et ça fait émerger une super dynamique collective. Il ne faut pas hésiter à parler aux gens et à s’engager dans les associations pour discuter et apprendre plein de choses très intéressantes.

Interview réalisé par Anouk POGENT, étudiante en 3e année
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02/05/2025

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